Cette création propose de revenir sur une histoire d’amour fulgurante, implacable, incroyable, celle du boxeur Marcel Cerdan et de la môme Piaf, la plus populaire de nos chanteuses.


Synopsis
Ils ont tout pour eux, tout leur sourit et pourtant ce qui les lie est loin d’être simple. Ils se rencontrent, c’est compliqué, ils s’aiment, c’est compliqué, ils se quittent, et c’est encore plus compliqué.
Ces lettres, envoyées de mai à septembre 1949, jusqu’à la mort tragique de Marcel Cerdan, nous racontent un amour passionné, sincère, touchant, toujours avec pudeur, fébrilité.
Note d’intention
La scénographie est portée, au centre du plateau, par un tourniquet. Comme ceux des grands hôtels, des magasins, des aéroports… où cette notion de séparation avec ceux qui entrent et qui sortent se trouve marquée. Le tourniquet apporte la représentation de leur séparation, l’éloignement, le fait de se croiser sans jamais pouvoir se toucher, la perception que le monde tourne, que la vie tourne, que l’heure tourne.
Lors de ce spectacle la notion de temps est fortement représentée : courir après le temps, ne pas avoir le temps pour enfin ne plus avoir de temps, chercher à ce que le temps s’arrête ou s’accélère pour se rapprocher plus vite de celui ou de celle que l’on désire.
Le travail de nos « jeunes acteurs » et des danseuses s’est construit autour d’un objectif : « Vous êtes les lettres ! ». Les chorégraphies stylisées, contemporaines et originales apportent à cette création une réelle corrélation entre le corps et l’émotion. Ils ne sont en aucun cas Piaf, ni Cerdan. Ils sont porteurs de ces correspondances, ils s’approprient ces moments intimes en utilisant ce qu’ils sont, ils nous font découvrir toutes les phases émotionnelles de cet amour (l’abandon de soi, la jalousie, la paranoïa, le doute, le vide, la colère, le partage…), ils vivent les lettres, ils sont le mouvement de ces courriers qui naviguent entre la France et l’Amérique.
Il ne vous reste plus qu’à prendre votre envol sur ce long courrier postal.